Premier « vol » de Clément Adler

Pour faire décoller un engin « plus lourd que l’air », il faut une puissance ascensionnelle importante. Clément Ader (1841-1925) (lien biographie – wikipédia – ) est persuadé qu’elle peut être fournie par la vapeur. Pour valider son hypothèse, il construit un engin sur lequel il fixe une chaudière à tube qui entraîne une hélice en bambou. Son « avion » muni de deux ailes articulées reproduit la silhouette d’une chauve-souris. Il le baptise « Eole« . Le 9 octobre 1890, il réussit à le faire décoller de 20 centimètres sur une distance de 60 mètres. Sa théorie est exacte, reste à améliorer l’engin. (chroniques de la lettre de l’événement)

À Armainvilliers en Seine-et-Marne, l’ingénieur français, Clément Ader, parvient à décoller du sol sur une distance de plus de quarante mètres à bord d’un aéroplane. Baptisé « l’Eole« . Sa machine volante ressemblait alors à une grande chauve-souris dotée d’un moteur à vapeur de son invention et d’hélices en bambou. Les ailes, avaient une envergure de 14 m, si bien que l’ensemble du dispositif pesait 295 kg. Ader construisit quelques années plus tard l’Éole III, qu’il baptisa d’un nom promis à une grande fortune : l’Avion. (linternaute histoire) voir aussi les éphémérides imagées d’Alcide dans les signets de Diane

L’Eole est une machine à la voilure complexe, imitant celle de la chauve-souris, dont la géométrie est modifiable en vol à l’aide de 6 manivelles. On peut ainsi faire varier la surface, pivoter les ailes d’avant en arrière, modifier la cambrure et fléchir les bouts d’aile vers le haut ou vers le bas. Il y a également le réglage du moteur et des pédales pour la direction au sol. Par contre il n’y a pas de gouverne de direction en vol. La première tentative a lieu le 9 octobre 1890 aux commandes de l »Eole » dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers, à l’est de Paris. Les marques laissées par les roues dans le sol meuble auraient présenté un endroit où elles étaient moins marquées et auraient totalement disparu sur une vingtaine ou une cinquantaine de mètres. Son engin aurait ainsi quitté le sol ; Ader aurait donc peut être effectué ce jour là le premier décollage motorisé d’un plus lourd que l’air. Il n’y avait pas de témoins autres que des employés d’Ader. Source Wikipedia

Le 9 octobre 1890, dans le parc d’un château proche de Paris, Clément Ader (49 ans) s’élève au-dessus du sol à bord d’un engin à moteur et à hélice. Dénommé Éole, cet engin en forme de chauve-souris permet à l’inventeur français d’accomplir un bond de 50 mètres… À quelques dizaines de centimètres de hauteur. La performance semble modeste mais c’est la première fois qu’un homme réussit à s’envoler à bord d’une machine plus lourde que l’air et non d’un aérostat (ballon). (extrait de hérotode.net)

De 1885 à 1890, Clément Ader travaille à son prototype, Eole, un « appareil ailé pour la navigation aérienne dit Avion », qu’il brevète le 19 avril 1890, et qu’il expérimente le 9 octobre de la même année dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers au cours d’un vol de 50 mètres. Source Chemins de mémoire lien plus valide

France, 9 octobre 1890. Clément Ader exulte ! Cet après-midi, dans le parc du château d’Armainvilliers, le savant français a volé aux commandes d’une machine volante de sa conception, l’Éole. C’est dans le plus grand secret qu’Ader et ses assistants étaient venus s’installer dans la propriété de Mme Isaac Péreire, la veuve du célèbre banquier. Dès le mois d’août, des essais ont eu lieu et, aujourd’hui, à l’exception de Mme Péreire, d’une de ses amies et de sa famille, il n’y avait dans l’enceinte du château que Clément Ader et ses deux contremaîtres, Eloi Vallier et Espinosa. Une aire de manoeuvre de 200 mètres de long sur 25 de large, battue au rouleau et entièrement dégagée de tout obstacle, avait été préparée. Dans l’après-midi, «l’avion», c’est ainsi que l’ingénieur appelle l’Éole, est amené sur la piste. Il n’y a pas de vent, ce que souhaite Ader, car, en dehors des commandes du moteur et de celle qui permet de reculer ou d’avancer les ailes, l’Éole ne dispose pas de gouvernail. Un peu avant quatre heures, on met en marche le moteur. Il est à vapeur, à deux cylindres et d’une qualité exceptionnelle. D’une puissance de 20 ch., l’ensemble moteur, chaudière et condenseur compris, pèse moins de 3 kg par cheval, du jamais vu ! Pour être certain de décoller, Ader a allégé au maximum l’Éole, en enlevant deux des réservoirs. Le moteur fait tourner un arbre horizontal qui entraîne l’hélice dont les quatre pales sont en bambou refendu. Prouesse étonnante, les ailes sont articulées et repliables. Savamment étudiées, leur profil en creux les distinguent des aéroplanes de l’époque. À quatre heures quatre minutes, Ader fait rouler l’Éole sur la piste improvisée, puis, ayant augmenté la vitesse du propulseur, il se sent soudainement soulevé dans l’air.
Au même moment, les assistants d’Ader placés à mi-distance sur la piste, voient les roues se détacher du sol et l’Éole parcourir une cinquantaine de mètres en rasant la piste à 20 cm avant de retoucher le sol. Il est 16 h 6. Ader sort de la machine visiblement ému. Sans perdre son sang-froid, et avant de rédiger un procès-verbal, il ordonne à tous de garder le secret et demande à ses contremaîtres de marquer l’endroit exact où ils ont vu les roues de l’Éole quitter terre. Source lien que je copie car plus valide en 2019 http://www.aviation-fr.info/dom/ClementAder.pdf

Clément Ader reprend l’étude d’un véhicule plus dense que l’air qui permettrait de voler. Il y parvint vers 1890 après sept années de travail. Il baptisa ce type de véhicule un avion (sur la base du mot latin avis qui signifie oiseau) et son prototype Éole (en référence au dieu grec des vents). Les ailes étaient constituées d’une armature en bois recouverte d’une membrane de soie fixée par 6500 boutons ! L’envergure totale atteignait 13,70 m. Une chauve-souris, la roussette, aurait inspiré à Clément Ader la forme caractéristique des ailes de son avion. Le fuselage, recouvert de soie également, reposait sur trois roues. L’hélice de bambou à quatre pales était entraînée par un moteur à vapeur de 17,5 kg et d’une puissance de 20 chevaux. Décollage de l’Éole Gouache de Georges Beuville Musée de l’Air et de l’Espace. Le 9 octobre 1890, dans le parc d’un château de Seine-et-Marne, à l’abri des regards indiscrets, l’Éole parvint à parcourir environ 50 mètres à 20 centimètres du sol. Source lien que je copie car plus valide en 2019 http://lycees.ac-rouen.fr/ader/presentation/ader/

Dans le parc du château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne), à l’est de Paris, le Français Clément Ader (1841-1925) parvient, le 9 octobre 1890, à faire décoller par la seule puissance de son moteur une étrange machine volante, sorte de grosse chauve-souris mécanique à vapeur, baptisée Éole. Un doute s’établit sur la réalité de ce premier vol d’un plus lourd que l’air, car aucun officiel assermenté n’y avait assisté. De même, les attestations fournies par plusieurs spectateurs alors présents ne furent pas prises en considération en raison des liens qui unissaient ceux-ci au «père de l’aviation». Toutefois, il semble acquis que l’Éole parcourut une cinquantaine de mètres en rasant la pelouse du parc. (extrait de l’encyclopédie universalis)

Je laisse plusieurs versions pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion Documents extraits le 8 octobre 2008 par Bernadette Couturier

Voici des extraits concernant Clément Ader tirés de la revue historique des armées Article de Sylvain Champonnois Les Wright et l’armée française : les débuts de l’aviation militaire (1900-1909) L’invention de l’aéroplane (1) est une solution au problème du vol humain. Ce moyen de locomotion, étant «plus lourd que l’air», peut s’y diriger contrairement au ballon qui dépend des courants aériens. (1) Ce mot désigne le «plus lourd que l’air» à ses débuts. Le 29 novembre 1911, le général Pierre Auguste Roques, directeur du génie, décide que tout aéroplane réceptionné par l’armée serait dorénavant appelé «avion». C’est un hommage rendu à Clément Ader qui a inventé ce nom (du latin avis : «oiseau») pour désigner ses appareils. Elle (l’armée) suit les expériences de Clément Ader. Ce Français, ayant réussi le 9 octobre 1890 le premier décollage au monde à bord d’un aéroplane à moteur 12, signe en février 1892 une convention avec le ministère de la Guerre 13. Des subventions lui sont versées pour qu’il mette au point, dans le secret militaire, une machine capable de bombarder l’ennemi allemand 14. Le 14 octobre 1897, au camp de Satory, Ader parcourt au moins 200 mètres devant la commission dirigée par le général Mensier. Mais il brise son Avion no III à l’atterrissage et l’armée met fin à son contrat en 1898. 12  Son Éole, propulsée par la vapeur, parcourt 50 mètres en rasant la pelouse du château d’Armainvilliers. 13  Lissarague (Pierre), Clément Ader, inventeur d’avions, Toulouse, Privat, «Bibliothèque historique», 1990, 320 pages. 14  Ce modèle doit être capable d’emporter en plus de son conducteur, un passager ou des explosifs, de  s’élever à plusieurs centaines de mètres, de voler pendant six heures à la vitesse de 55 km/h et d’être totalement dirigeable pour suivre un itinéraire déterminé. Le 12 octobre 1908, Clément Ader adresse une lettre ouverte au président de la République, Armand Fallières, pour qu’il crée une école d’aviation militaire. L’aviation naissante attire l’attention des pouvoirs publics. Au contraire d’Ader 135, les militaires ne perçoivent pas encore toutes les possibilités offertes par l’aviation. 135  Clément Ader est visionnaire lorsqu’il publie en 1909 son livre L’Aviation militaire. Il y développe l’organisation théorique d’une armée aviatrice et traite de l’emploi militaire et stratégique de l’aviation («Sera maître du monde qui sera maître de l’air»). Source revue historique des armées (lien)

Dossier aviation sur info science

À la conquête de l’air – L’homme a longtemps rêvé de pouvoir voler, comme l’attestent, très tôt, la légende d’Icare, la figure récurrente de l’ange en vol ou bien le mythe des sorcières. Mais pendant des siècles, il dut se contenter d’imaginer des « machines volantes », comme le fit Leonard de Vinci. 1783 est une date clé : en septembre, les recherches des Frères de Montgolfier permettent le vol vertical, non dirigé, d’un ballon à air chaud transportant trois animaux. En novembre, Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes effectuent le premier vol humain. Et en décembre, Charles et Robert renouvellent l’exploit à bord d’un ballon à gaz (avec filet et à nacelle). L’aérostation est née… En 1785, J.P. Blanchard laisse tomber un chien en parachute. Son épouse, Sophie Blanchard, sera la première femme à piloter son propre ballon.
Ces engins vont, bien sûr, intéresser l’armée pour espionner les lignes ennemies (Fleurus en 1794), ou pour s’échapper en cas de siège, comme celui de Paris en 1870. Mais ils vont aussi créer un fort engouement, visible dans des objets, ou dans la mode du « baptême de l’air »…
C’est à Nadar, que l’on doit la première prise de vue aérienne, en ballon (1858). Les ballons à gaz, vont, peu à peu, cohabiter avec des dirigeables, à déplacement propulsé, horizontal et dirigé. Mais il faut attendre 1900 pour qu’ils deviennent rigides et sécurisés. Clément Ader en 1897, puis les frères Wright en 1903, réussissent à faire décoller un appareil plus lourd que l’air. Ces vols marquent le début officiel de l’aviation. Tout ira ensuite très vite : En 1908, Henri Farman réalise le premier vol de « ville à ville ». En 1909, Louis Blériot effectue la première traversée de la Manche. En 1913, Roland Garros signe celle de la Méditerranée. En 1927, Charles Lindbergh franchit l’Atlantique nord sans escale, et en 1928, Costes et Le Brix achèvent le premier tour du monde (en 39 escales). L’industrie aéronautique naissante développe divers types d’aérodynes (biplans, monoplans, hydravions, ou hélicoptères) mais offre aussi une arme terrible pour les deux guerres mondiales. Mais, si au milieu du 20e siècle, les avions font encore rêver…, une autre aventure s’annonce, déjà : celle de la conquête de l’espace… par Mathilde Huet – Avril 2012 source Joconde

Allons plus loin !

Conseils de lectures

Les lois du monde – Notre environnement expliqué par la physique de Roland Lehoucq, Jean-Michel Courty, Edouard Kierlik (Belin pour la science) « L’homme-oiseau » pages 70 à 73 

L’air et les songes. Essai sur l’imagination du mouvement. de Gaston Bachelard (1943) Le rêve du vol de la page 29 à 77 voir ici

Une Bande Dessinée de Jean-Pierre Petit « Mécavol » sur la mécanique du vol téléchargeable sur ce site plus exactement . Version Aspirisouffle sur ce lien
Un site Contrails vous expliquant la construction jusqu’au vol par un amateur passionné 

C’est vrai que cela paraît magique de pouvoir voler comme le font les astronautes, en étant tout légers, sans contraintes, sans poids… hé bien non ! Ce n’est pas magique et la physique permet de comprendre cela parfaitement.

Matteo : «Pourquoi dans l’espace est-on léger et peut-on voler ?»

Encore plus loin !! Le dioxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre émis par les avions, cependant les avions émettent également de la vapeur d’eau et de l’oxyde nitreux. On estime que les 16 000 avions à réacteur commerciaux du monde produisent 600 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone par an, ce qui équivaut presque au total produit par l’ensemble des activités humaines en Afrique par an. La source en 2019 n’est plus valide, mais je copie le lien où je l’avais trouvé http://www.unep.org/geo/yearbook/yb2008/report/UNEP_YearBook2008_Full_FR.pdf

Voici le lien du rapport que j’ai retrouvé en 2020

Des vidéos

Le vol des avions ! 22 minutes – dans science étonnante

Une petite fille aide un pilote à faire décoller son avion film d’animation de 6 min.14

Le mythe d’Icare

La Chute d’Icare
Saraceni Carlo (1585-1620), Veneziano (dit

Pour avoir livré à Ariane le stratagème qui permettrait à Thésée de sortir du labyrinthe qu’il a conçu pour enfermer le terrible Minotaure (fils de Minos) bête mi-homme mi-taureau qui avait était ensorcelé par Poséïdon (Dieu de la mer), l’architecte Dédale et son fils Icare, sont emprisonnés par Minos, roi de Crête, dans ce même labyrinthe. Afin de s’échapper, Dédale fabrique deux paires d’ailes à l’aide de cire et de plumes d’oiseaux. Le père et le fils s’envolent, mais Icare dans sa joie monte si haut dans le ciel que le soleil fait fondre la cire et décolle les plumes de ses ailes.

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Dernière mise à jour 17.08.2022